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20e micro-nouvelle tirée de mes
HISTOIRES HORRIBLES HEUREUSEMENT Brèves
à lire et à commenter ici en ligne.
D'avance merci !
Photomontages © Jean Effer 2024
Des roues. Des roues énormes, en bois. Des roues supportant des tresses métalliques plusieurs fois enroulées autour de leurs moyeux, moyeux qu'on ne distingue plus, tellement la masse portée est compacte. Il ne s'agit d'ailleurs pas du genre de fil d'acier qu'on trouve dans une remise ou un atelier de bricolage par exemple mais de véritable câble industriel, d'une section sortant de l'ordinaire, plusieurs centimètres constitués de brins élémentaires reserrés entre eux. Parfois il s'agit de fer barbelé, la roue atteignant alors jusqu'à dix mètres de hauteur et donc de diamètre, avec une largeur de cinq à sept mètres, tranche confortable sur laquelle elle repose.
L'ensemble est cependant repoussant, effrayant sous la lumière du soleil couchant qui passe à travers les pointes aux angles menaçants. Personne ne s'en approche. Qui s'y frotte s'y piquerait atrocement ! Souvent le fer est rouillé, car les roues sont vouées aux intempéries, été comme hiver, depuis bien longtemps. Des années sans doute, passées à l'extérieur, sans un abri qui les aurait protégées. Nul ne sait qui les a laissées là, sans doute que les hangars étaient trop petits, mais c'était une erreur impardonnable, à présent nous ne le savons que trop. Car elles ont eu assez d'attendre, patiemment, de se dégrader, oubliées des hommes.
Elles ne sont plus restées au repos et se sont mises à rouler.
Entrainées par une sorte de volonté intérieure, un instinct de survie dont seules sont dotées les espèces géantes, elles ont vaincu leur principe d'inertie qui était celle de leur propre poids. Celui-ci est devenu le moteur même de leur propre mouvement, lequel ne fait désormais que s'accélérer.
Mètre par mètre, mais de plus en plus vite, les voilà donc qui se sont engagées sur les chemins de terre, puis les communales à peine goudronnées et encore les départementales, plus larges et plus pratiques puis, pour finir, ont atteint les voies rapides où elles se sont retrouvées par dizaines, par centaines, venues des quatre coins du pays.
Les véhicules présents sur ces axes n'ont eu d'autre solution que de s'écarter à leur passage au risque sinon de se faire écraser par les bobines gigantesques. Celles-ci ne s'arrêtaient pas aux péages, dont les guérites furent rapidement désertées, n'avaient pas besoin de faire halte pour un plein inutile et acquiéraient de ce fait une vélocité de plus en plus impressionnante. Les radars encore en service enregistraient des vitesses complètement folles qui terrorisèrent les pouvoirs publics débordés.
Dès lors, après avoir pris le contrôle du réseau routier, elles sillonnent la contrée sans autre but que de satisfaire leur besoin d'émancipation. Nul ne sait où elles s'arrêteront. Leur énergie cinétique est telle qu'on craint de les voir débarquer dans nos cités, dévastant toute trace de civilisation. Cela ne saurait tarder car ce ne sont pas quelques malheureux panneaux de déviation qui feront illusion bien longtemps. Rien ne pourra les réfréner. Du reste, qu'y pourrions nous ?
© Jean EFFER 2024 – Tous droits de reproduction réservés
Chat GPT (et si !) (mercredi, 11 septembre 2024 14:35)
La scène que vous décrivez évoque une forte réponse visuelle et émotionnelle. Il suggère un scénario où les femmes et leurs bébés sont à proximité d’un environnement dangereux et imprévisible,
représenté par une piscine avec des crocodiles. L’eau verte ajoute une atmosphère étrange, peut-être sale ou troublante.
Ces images peuvent être interprétées de différentes manières selon le contexte. Il pourrait symboliser une situation de danger ou de risque, où la présence de bébés souligne la vulnérabilité et le
besoin de protection. Il pourrait aussi être une allégorie pour la navigation des défis ou des menaces dans la vie, en particulier pour ceux qui sont responsables de la sécurité et des soins
d’autrui.
Est-ce une description d’une histoire, d’un dessin, d’un rêve ou de quelque chose d’autre ? Comprendre le contexte peut aider à explorer la signification ou les implications de cette scène.
dziawa (mardi, 02 juillet 2024 09:53)
Moi, j'ai supprimé les glaces.....
Jean EFFER (vendredi, 07 juin 2024 23:27)
Vous avez le temps de lire cette Histoire Horrible Heureusement Brève mais ne tardez pas trop cependant ! C'est la 15e sur les 100 déjà écrites. Je les publie ici, un peu au hasard et au compte-gouttes, en les retravaillant rien que pour vous, bande de petits veinards. Alors, qu'est-ce qu'on dit ?
Vladimir (vendredi, 07 juin 2024 22:37)
Petit Moujik, tu me fais rire tellement tu es bête !
Et si je mettais un virus dans ta tête ? Tu ne pourrais plus penser et je n'aurais plus qu'à occuper - pardon - qu'à m'occuper de ton isba !
dziawa (dimanche, 02 juin 2024 13:30)
j'ai eu le même problème. Résolu en transférant mon cerveau dans un bocal et remplaçant celui-ci par un ordinateur avec anti-virus et windows 47.
Touuuut va biennnnn mainnnntennnnantttttt
dziawa (dimanche, 12 mai 2024 10:19)
J'vois pas la différence avec les logements actuels !
Christian Émile Henri Cuny (samedi, 27 avril 2024 10:17)
Christian Émile Henri Cuny (sur FB le 26/04/2024)
Superbe photomontage ! J'ai beaucoup d'amis photographes qui apprécieront... Le texte, quant à lui, est aussi étrange que magnifique... j'adore... je suis certain qu'il plaira également à une amie
écrivain (elle n'est ni autrice ni écrivaine, elle y tient !) de Nantes. Elle se reconnaîtra... Bravo ! ❤�
Jean EFFER (vendredi, 26 avril 2024 11:11)
Cette 12e micro-nouvelle est postée intégralement, à titre expérimental, sur ma page Facebook. Cela étant, vous pouvez donner votre avis sur ce texte ici-même. Merci d'avance !
dziawa (samedi, 06 avril 2024 18:35)
Superbe initiative ! J'en ai d'ailleurs une dans mon jardin.
Petite précision, l'expression "jeter une pierre dans le jardin" était à l'origine "jeter une poubelle rouillée dans le jardin". Tristesse du désamour d'une multitude insouciante, merci à Monsieur
Trucmuche....
Jean EFFER (mercredi, 03 avril 2024 11:44)
De la centaine de mes Histoires Horribles Heureusement Brèves, c'est probablement le seul récit qui ne soit pas inventé (je n'irai pas jusqu'à dire autobiographique mais c'est tout comme). Depuis, la réalité a encore dépassé mon imagination : dans la très prestigieuse Université d'Harvard, on vient de retirer de sa bibliothèque un livre relié en peau humaine, avec les restes d'une patiente handicapée décédée brutalement, et utilisée sans son consentement ! Brrr...
dziawa (dimanche, 24 mars 2024 17:55)
excellente nouvelle ! j'ai un exemplaire à vendre que m'avait cédé le petit-fils d'un certain Mangele ou Mengelé ?
dziawa (dimanche, 10 mars 2024 09:46)
Je regrette d'être chauve ! il va me falloir trouver un autre moyen.....
Jean EFFER (mercredi, 06 mars 2024 17:03)
Pour laisser un petit avis, pas de panique, il vous suffit d'accepter les cookies, et de mettre votre nom ou votre pseudonyme. Puis ce qui vous passe par la coiffe, euh pardon, par la tête...
dziawa (vendredi, 19 janvier 2024 18:27)
Triste sort ! ça jette un froid.....
Titine (vendredi, 19 janvier 2024 17:27)
C'est extra, cela me parle pleinement, je ne regarderai pas mon frigo de la même manière ��
dziawa (mardi, 16 janvier 2024 08:56)
oui ! de quoi perdre la boule....tellurique.
Jean EFFER (samedi, 06 janvier 2024 20:42)
Tous mes voeux à toutes et à tous et surtout merci pour vos commentaires de l'an passé. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire mes sornettes que moi à les écrire (et à les
ré-écrire).
Un petit mot sur ce que vous venez de lire ? Un ressenti, positif ou non ? Bien sûr, n'hésitez pas un seul instant...
dziawa (dimanche, 17 décembre 2023 11:57)
moi par contre, je viens de trouver dans ma tablette, une araignée avec 10 pattes. Dérobées à la précédente ! Je ne serais pas étonné, cette araignée étant de la variété Arachnéa Efferensis, une des plus sournoises et virulentes....
Marie Christine (samedi, 16 décembre 2023 12:38)
C'est horrible mais pourtant tellement possible, �
Ringard claude (lundi, 11 décembre 2023 21:30)
Belle écriture pour une nouvelle brève "des ninjas de banlieue, un nazi et sa chienne fidèle"...
dziawa (mercredi, 06 décembre 2023)
Belle nouvelle mais un peu trop soft à mon goût !
John Wick (jeudi, 30 novembre 2023 22:40)
Note interne du service client Amazon : les solutions alternatives, telles que la remise du colis à un voisin ou dans un lieu sûr à proximité, seront privilégiées pour assurer la survie des livreurs. Assurez-vous que les consignes de livraison soient claires pour éviter toute complication liée aux dispositifs de protection.
dziawa (dimanche, 26 novembre 2023 19:53)
merci beaucoup ! j'ai passé le week-end à supprimer mes haies. Ouf ! Par contre, il y a un piège à loup que je ne retrouve pas . Ah peut-être ic.....aïeeeeeeeeeeeeee
Claude Ringard (dimanche, 26 novembre 2023 06:03)
Beau montage images ... et très beau texte aux portes de l'hiver ...
dziawa (mardi, 21 novembre 2023 12:55)
c'est vrai ! j'en ai trouvé un sur le bord d'un chemin, un gentil petit poteau. Je l'ai ramassé, compassion dérisoire. Désirant le' sauver de la solitude et de son triste sort. Résultat, un tour de rein. fi donc de la gentillesse.....on m'y reprendra !
LilianeP. (samedi, 18 novembre 2023)
Intéressant, les victimes se sont vengées en lui offrant leur double inerte. Ce qui a décuplé son envie de tout casser. Casser les bras, les bras qui entourent et protègent ou étouffent. Nous ne saurons jamais pourquoi. Enfermé en lui-même par sa violence, le carnage peut commencer. Alors à quand l'épuisement.... l'auteur le sait-il lui-même ?
jean-michel (vendredi, 17 novembre 2023 21:23)
je me mets à la danse dès demain !
Aubry (vendredi, 17 novembre 2023 10:10)
Ce danseur aigri porte en lui tous les germes du serial killer.
L'idée est amusante et j'aime bien ces formats. Plus les nouvelles sont courtes plus elles sont difficiles à écrire.
Jean EFFER (mercredi, 01 novembre 2023 00:01)
Naturellement, j'attends vos réactions (d'effroi mais pas que), vos critiques (positives ou non), vos encouragements... Merci d'avance !